Romeu et Verônica étaient à l’église, clamant une foi en Dieu, mais leur vie était l’image de l’incrédulité.

Le programme «Entrelinhas» a raconté l’histoire de Romeu et Verônica Nunes qui, pour plus de 10, ont maintenu une vie d’apparence, bien que professant une foi. 

Romeu raconte que toute sa famille était convertie, ainsi, il se sentait dans l’obligation de lui aussi « être de Dieu ». Alors, il s’efforçait de se faire passer pour une personne religieuse. Cependant, il reconnaissait avoir un tempérament difficile, explosif et il était peu sûr de lui. Caractéristiques qui n’ont rien avoir avec le profil de quelqu’un qui a le Saint Esprit.

Verônica, quant à elle, n’était pas non plus différente. Bien qu’étant à l’église et se considérant une femme convertie, tout comme Romeu, elle avait une vie chrétienne d’apparence. Elle arrivait au point de forcer les comportements et attitudes de quelqu’un qui a les fruits du Saint-Esprit.

C’était la condition spirituelle de Verônica et Romeu, lorsqu’ils se sont connus.  

Vie d’échecs

Et le résultat de l’union de deux personnes qui n’étaient pas sincères et qui n’étaient pas de Dieu -, ne pouvait être que : une vie d’échecs dans tous les aspects. 

Selon l’évêque Renato Cardoso, l’histoire du couple sert tout aussi bien d’exemple pour ceux qui sont bien spirituellement et ceux qui ont une vie attachée, parce que n’importe qui peut commettre les mêmes erreurs. Malgré qu’ils participaient à toutes les campagnes de foi, Romeu admet qu’il ne se donnait jamais complètement. Lorsqu’il ne laissait pas à désirer financièrement, il le laissait spirituellement. 

« Ou il manquait le sacrifice financier complet, ou il manquait le spirituel. Je ne priais pas, je ne jeûnais pas, il n’y avait pas de don complet. Il manquait toujours quelque chose. Nous pensions tromper Dieu, lorsqu’en vérité, c’est nous qui vivions dans le mensonge. Toute notre vie était un mensonge ! » , reconnaît Romeu.

« Vous alliez aux limites de la foi naturelle. La foi naturelle est comme ça : si une personne va faire un investissement, elle calcule pour savoir ce qu’elle peut faire. Elle n’a pas besoin de foi pour cela, elle ne doit connaître que les maths. Avec cela, elle montre que sa confiance est dans ce qu’elle a réservé et non sur l’Autel. C’est une insulte à Dieu », détaille l’évêque Renato.

Et il complète en disant que ce genre de relation avec l’Autel révèle ce qu’il y a l’intérieur de la personne. « L’Autel est un Rayon-X de notre foi ».

La ligne de partage

Trois mois après leur mariage, leur entreprise est tombé en faillite et ils sont allé vivre chez la grand-mère de Romeu.

« Nous avons tous vendu pour payer les fonctionnaires, même comme ça, ce n’était pas suffisant. Nous avions 40 procès et plus de 800 mille de dettes », regrette Romeu. 

Fatigués des échecs et disposés à ne plus rater sur l’Autel, ils ont pris une décision qui a été une ligne de partage dans leur vie : faire ce qu’ils n’avaient jamais eu le courage de faire jusque maintenant.